vendredi 12 avril 2024


 

 

Le péril c’est la finance, pas la dette !

 

Une contribution de Frédéric Boccara Publié le 10 avril 2024

 

1.            On répète en boucle qu’il faut absolument tailler dans nos dépenses publiques pour rembourser « la » dette publique.

Mais c’est la hausse des taux d’intérêt par la BCE qui vient de mettre à mal les finances publiques, pas la dette.

Avec cette hausse des taux jusqu’à 4 %, la charge d’intérêt de la dette s’est accrue d’un coup de 18 Md€ en 2023.

Elle est supérieure à 50 Md€ pour 2023 contre 33 Md€ en 2022.

C’est autant qu’un second budget de l’enseignement scolaire (écoles + lycées !) … versé aux marchés financiers, c’est-à-dire à BlackRock, BNPParibas, Crédit Agricole Asset management, et avec notre argent.

 

2.            On prétend qu’il faut dépenser moins pour aller mieux.

Que la priorité doit être donnée au remboursement de la dette.

Donc on sabre dans les services publics.

Mais ils sont déjà à l’os !

Nos hôpitaux sont exsangues, les médecins de ville se raréfient, la santé est de moins en moins bien remboursée.

Dans l’éducation, les élèves, les profs et les parents sont révoltés.

C’est tout l’avenir de notre pays qui est menacé.

C’est comme si on nous disait : « Il faut se couper un bras pour être plus léger ». Or le sang va couler, les plaies sont terribles.

Et il va nous manquer un bras et on ne prépare pas l’avenir !

 

3.            Il faut au contraire se développer avec des avances massives, pour « avaler » la dette C’est toujours comme cela qu’on a fait.

Notamment après 1944-1945, pour financer les jours heureux, la sécurité sociale, la reconstruction de la France, l’expansion des services publics (santé, enseignement, recherche…), et progressivement durant les années 1950 on a « avalé » la dette et on s’est développés.

« Avaler la dette », cela veut dire : diminuer son poids dans le PIB, parce que le PIB augmente et parce que les taux sont à 0 %, et progressivement résorber les déficits. Mais ne pas faire de la résorption des déficits un préalable. Cela reviendrait à se tuer en prétendant qu’on pourra vivre demain !

En réalité, c’est faire le lit du fascisme.

Plutôt que de parler de « dette », qui porte un jugement moral, il faut parler « d’avances ». Donc : à quelles conditions (quel coût, notamment) ?

Pour faire quoi ? Le préalable, c’est de développer efficacement l’emploi et la formation, particulièrement dans les services publics.

Ce sont des dépenses aujourd’hui, mais pour créer davantage de richesses dans l’avenir, car c’est le travail humain qui crée les richesses d’où sont ensuite tirés des revenus, des cotisations sociales, des impôts, et finalement de l’épargne.

C’est pour amorcer cet enchaînement vertueux qu’on a besoin d’avances.

 

4.            Pour cela, il faut : Dépenser plus (les besoins sont immenses), donc on a besoin d’avances, d’avances pour se développer.

Le pôle public bancaire français existant (CDC, la poste) peut les faire.

La Banque centrale européenne (BCE) doit les refinancer à 0 %.

 Mais, au-delà, nous proposons de créer un Fonds européen pour les services publics, alimenté par la création monétaire de la BCE. - Avances massives à 0 %, par création monétaire, si elles développent l’emploi, les services publics, les investissements des entreprises porteurs d’emploi et d’écologie.

C’est possible immédiatement.

C’est la priorité.

Dépenser autrement : pour développer les services publics et pour une nouvelle industrialisation

- En donnant la prééminence à l’emploi et à la formation, pas au capital : pré-recrutements dans la santé (hôpital), l’éducation, les transports, etc.

- Réorienter les 200 Mds d’aides publiques aux entreprises :

en leur mettant d’autres critères que les critères actuels qui sont de pratiquer de bas salaires (c’est le cas de toutes les exonérations de cotisations sociales, dont l’ex-CICE) ; 

en mettant de la démocratie, un droit de suivi et d’alerte sur les aides aux entreprises, par les salariés, les citoyens et leurs représentants, pas de la bureaucratie.

Sur cette base, on pourra engager un changement de la fiscalité, pour un impôt plus progressif sur les ménages ; faire contribuer le capital et la finance ; pour pénaliser, par un taux d’imposition sur les bénéfices, modulé à la hausse pour les entreprises qui utilisent leurs bénéfices pour servir des dividendes et spéculer, modulé à la baisse pour celles qui développent suffisamment l’emploi et les salaires, base de développement de la réponse aux besoins de la société et de recettes fiscales étendues, saines et pérennes.

On peut aussi compléter les avances par l’épargne des Français, abondant le Fonds et souscrivant à des titres de dette non négociables sur le marché, en tout cas pour la partie disponible de cette épargne.

 

5. La droite, l’extrême droite et E. Macron proposent le remède des années 1930 !

- en 1935 déflation française contre les services publics (par Pierre Laval, alors socialiste indépendant, qui impose -10 % de dépenses publique) ;

- en 1930-32, déflation allemande (Heinrich Brüning,

-10 % sur les salaires des fonctionnaires). Les deux ont amené la montée des fascistes et, en Allemagne, les fascistes au pouvoir.

Pourtant Macroniens, droite et extrême droite font assaut de surenchère pour baisser les dépenses. B. Le Maire, G. Attal et E. Macron imposent un plan d’austérité de 10 Md€ et veulent durcir l’austérité de 20 Md€ encore en 2025 !

Tandis que l’ancien dirigeant socialiste P. Moscovici réclame 50 Md€ d’austérité ! F.-X. Bellamy et la droite dénoncent « l’excès de dépense publique », tout en faisant mine de pleurer sur l’absence de soignants ou sur le recul de l’école.

 

Mais aussi M. Le Pen écrit dans Les Échos : « La dette est le principal péril pour notre souveraineté ».

Elle y propose de baisser les dépenses, et tout particulièrement de taper sur les étrangers   (-16 Mds, prétend-elle) ; baisser les dépenses sociales et allocations chômage (les salariés menacés n’ont qu’à bien se tenir) ;

ne pas financer les dépenses «de fonctionnement» des services publics par des avances.

C’est-à-dire réserver les avances aux seules dépenses en capital (dépenses d’investissement) !!

Pas d’avances pour des pré-recrutements et des embauches à l’école ou à l’hôpital !!

Et le très Macronien ministre du Budget, Th. Cazenave, lui répond en insistant à quel point lui et Macron dépenseront moins !

 

Leur logique est folle !

Elle nous mène dans le mur.

 

D’autant qu’ils veulent dépenser plus... pour la guerre.

F. Bayrou prétend se dissocier de cela en disant « ne pas casser la croissance brutalement»

.

« ON a besoin de reconstruire, reconstruire, cela se fait par la croissance »…

tout en persistant à dire qu’il faut baisser les dépenses.

« Oui, il faut dépenser moins », dit-il !

Contradiction totale et tartufferie.

Pour nous le principal péril pour notre souveraineté, c’est la finance !

Il faut la faire reculer, s’y attaquer.

 

6.            Un axe commence à se faire jour sur l’idée : « Il faut dépenser plus, ne pas casser la croissance ».

Cet axe s’entend en France, c’est intéressant !

De la part d’économistes comme de responsables politiques.

Mais à partir de cette idée, certains (tels R. Glucksmann ou F. Bayrou) poussent les feux d’une Europe fédérale dans les mains des marchés financiers en réclamant un emprunt européen… sur les marchés financiers !

C’est un remède empoisonné, aussi nocif que le mal qu’il prétend combattre.

 

7.            Nous proposons de créer un Fonds européen pour les services publics, alimenté par une création monétaire de la BCE à 0 %, pour les dépenses des États.

Si elles vont au développement des services publics et - surtout - de leur emploi.

Ce serait une sorte de nouveau « quoiqu’il en coûte ».

 

Mais d’un tout autre type que celui expérimenté durant la pandémie : il sera efficace car ayant pour critère le développement et pour pilotage la démocratie, la souveraineté populaire, avec des critères précis.

 

C’est possible dès à présent avec les Traités existants (l’article 123.2 autorise le financement direct des États par une institution financière publique… ce serait ce Fonds) !

 

Donc, si les dirigeants actuels ne veulent pas le mettre en place, c’est qu’ils ne veulent pas, et non qu’ils ne pourraient pas !

 

La question est politique !

 

Nous appelons les usagers du système de soin et les soignants ; les usagers des services publics, les parents d’élèves et les jeunes ; les citoyennes et citoyens soucieux d’écologie, voulant un développement du Fret ferroviaire ; les usagers et acteurs de tous les services publics ; les jeunes en quête d’avenir et d’emploi, à l’exiger avec nous !

Nous le portons et le porterons dans la campagne des européennes avec Léon Deffontaines et la gauche unie rassemblée sur la liste qu’il conduit.

 

8. Pourquoi au niveau européen ?

- Parce que dans le monde de mastodontes financiers, et face au dollar, c’est l’UE qui a la surface et la force suffisante pour faire ces avances.

Nous pouvons mettre nos forces en commun...

Mais pour le social ! Pas pour le capital.

Pour de nouveaux jours heureux, pas pour la guerre.

- Parce que tous les peuples d’Europe et de l’UE souffrent au même titre.

Même les Allemands : il manque 100 000 soignants à l’hôpital en Allemagne et 14 000 enseignants, expliquent nos camarades et amis de Die Linke.

Les Grecs, les Français, les Irlandais, les Italiens… ne sont plus seuls !

 

9.            C’est pourquoi nous portons cette proposition en commun avec le PGE (parti de la gauche européenne).

Avec nos camarades allemands (Die Linke), espagnols (PCE-Izquierda Unida), autrichiens du PCA, italiens de Rifondazzione Communista, irlandais du Sinn Fein, grecs de Syriza et de Nouvelle gauche, hongrois du Parti du travail, tchèques de Levitse, etc.

 

Nous nous battrons pour cela au Parlement européen.

 

Nous pouvons obtenir des majorités

 

- en commençant par la santé ou par le fret ferroviaire

 

- pour sortir ainsi du piège mortel de la déflation et de la souffrance sociale sans fin ! Nous sommes ouverts à toutes celles et tous ceux qui veulent aller avec nous dans ce sens.

Nous ne mettons pas d’exclusive (on l’a vu sur le CETA au Sénat), au contraire :

qui veut venir soutenir et porter cette proposition ?

 

Ni suivre les marchés et les dogmes dominants en faisant des aménagements mineurs et courir vers le fédéralisme, comme les sociaux libéraux,

 

Ni annoncer qu’on va renverser la table ou alimenter le souverainisme, mettre les traités comme préalable à tout changement substantiel… et finalement ne rien changer.

 

Telle est notre conception politique pour réorienter profondément l’Union européenne, qui sinon entraîne tous les peuples de l’UE dans le mur !

 

Article publié dans Communistes, N°991, 10 avril 2024.

mardi 2 avril 2024

 


Dans ces conditions, aucune arme ne peut apporter une solution au conflit. Si le politique doit "reprendre la main", alors la solution comme le dit le PCF, passe par l’affirmation de la neutralité de l’Ukraine, pont entre l’occident et la Russie, et un accord de sécurité de tous les pays.
- Mais peut-on en décider à la place du peuple Ukrainien ? Celui de Crimée a voté en 2014 massivement pour son rattachement à la Russie, celui du Donbass qui se faisait bombarder depuis 2014 par Kiev a organisé par étape son indépendance, puis voté son rattachement à la Russie. Les deux ont récemment voté en masse pour la présidentielle russe.
- Par contre, nous pouvons peser coté occident pour exiger des négociations. Car ce qui bloque toute perspective de paix pour l’Ukraine, c’est le refus de l’OTAN d’accepter sa neutralité, alors qu’aucune paix n’est possible tant que l’OTAN tente d’en faire une base militaire contre la Russie. Aucune arme livrée à l’Ukraine, même défensive, ne peut pousser à cette décision qui ne dépend que des dirigeants occidentaux.

C’est ce qu’il faut exiger de la France, qu’elle défende le choix de la paix, l’exigence d’un cessez-le-feu, l’ouverture de négociation sur le principe de la neutralité de l’Ukraine.

Nous espérons que cet appel permette d’organiser partout des débats et de prendre des initiatives avec le mouvement de la paix contre les livraisons d’armes, pour un cessez-le-feu (ce qui permet de faire le lien avec Gaza), pour l’ouverture de négociations, pour la sortie de l’OTAN et la bataille pour sa dissolution, pour un nouveau monde de coopérations.


500.000 morts russes et ukrainiens ne leur ont pas suffit. Jamais ils ne nous parlent de cette jeunesse européenne sacrifiée sur le champ de bataille pour l’intérêt des milliardaires, des marchands d’armes et autres oligarques.

Plusieurs millions d’Ukrainiens déplacés au 4 coins de l’Europe dont 1.200.000 réfugiés en Russie, cela ne compte pas plus pour ceux qui prospèrent sur les logiques de guerre. L’Ukraine qui comptait près de 50 millions d’habitants au sortir de l’Union Soviétique n’en finit plus de se dépeupler. Et ce n’est pas la suspension des droits civiques et la mise à mal des normes sociales sous couvert d’unité nationale face à l’agresseur qui vont enrayer cette spirale du déclin.

Les multinationales qui ont déjà racheté de nombreux biens en Ukraine, dont la moitié des terres arables, se préparent à bénéficier du paiement de frais de guerre et de reconstruction qui se chiffrent en dizaines de milliards et grandissent à mesure que dure le conflit.

Car la solidarité du capital n’est jamais gratuite comme en témoigne le destin tragique de l’Irak et de tant d’autres pays "libérés" par les puissances de l’OTAN.

Ces forces de l’OTAN nous parlent de patience et de sacrifices à consentir au nom de l’effort de guerre. Mais elles nous proposent surtout une guerre sans fin jusqu’à une hypothétique victoire contre la Russie. Ils veulent nous imposer une logique de confrontation de blocs pour effacer jusqu’à l’idée d’une communauté de destin pour les peuples d’Europe et du monde.

Mais les peuples d’Europe aspirent à tout autre chose. De Brest à Vladivostok monte une commune exigence de paix et de sécurité. L’aspiration à un développement juste et harmonieux rassemble tous les peuple d’Europe confrontés au réchauffement climatique et à une crise démographique structurelle.

C’est pourquoi à l’opposé des discours de notre président, les communistes agissent pour un cessez le feu immédiat et une conférence de paix réunissant l’ensemble des peuples du continent européen autour des deux pays belligérants.

Il nous faut ouvrir une nouvelle page de coopération et de développement qui fasse taire les dérives nationalistes mortifères qui montent partout dans l’UE et au-delà.

L’OTAN et l’UE nous emmènent à la guerre !

Macron multiplie les déclarations sur une agression russe contre l’Europe, repris par tous les médias qui découvrent des espions, des armes secrètes, des hackers dans la cyberguerre... Il multiplie aussi les gestes politiques qui place la France en situation de guerre contre la Russie, voyages, accord France-Ukraine, livraison d’armes répétées, formation de soldats. Il franchit un cap, comme toujours dans ses déclarations médiatiques fracassantes comme s’il n’en mesurait pas les conséquences, demandant la mobilisation de soldats de l’OTAN en Ukraine.

Nous n’oublions pas les connivences occidentales avec les néonazis en Europe de l’Est, la dénonciation des antifascistes baltes, polonais, ukrainiens, roumains et la valorisation des alliés d’hier des nazis dans ces mêmes pays.

Oui, Macron nous emmène à la guerre, pas à pas, et comme en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie ou en Afrique saharienne, ce n’est pas pour les droits de l’homme ou la démocratie, mais pour la défense des intérêts capitalistes des bourgeoisies occidentales.

La réaction forte et rapide du Parti est saine et salutaire. Les communistes doivent désormais renforcer la bataille idéologique quotidienne contre tout ce qui nous prépare à la guerre et situer ce combat dans une logique de classe. Comme en 1914, c’est le positionnement contre la guerre qui sera l’élément (re)constructeur du parti communiste. 

Nous payons déjà la guerre !

Avec l’inflation, le gaz de schiste US, l’impact rétroactif des sanctions contre la Russie, l’Europe entre en récession quand l’économie russe accélère, le monde entier se retourne contre un occident capitaliste qui croit encore pouvoir exploiter la planète à sa guise.

L’inflation avait commencé dès 2021, conséquence du soutien des banques centrales à la financiarisation et aux revenus exorbitants des plus riches, à l’alimentation d’un dollar corrompu par la finance et incapable de financer le développement. Le conflit ukrainien a été le prétexte pour une guerre des banques centrales contre les salaires. 

Les réformes annoncées par Macron/Attal, sur l’assurance chômage, le logement, les retraites, la baisse des dépenses publiques, la pression contre les collectivités locales sont les manifestations concrètes du choix de la guerre.

Le parti communiste défend une position pacifiste légitime et un cessez le feu immédiat, mais l’OTAN pousse à la guerre !

Oui, il faut faire cesser les bombes, les bombes russes comme les bombes de l’OTAN, pour les civils ukrainiens de l’Ouest comme de l’Est, pour les soldats russes et ukrainiens, pour l’économie de toute l’Europe géographique, "de Brest à Vladivostok". 

La paix ne passe pas par une victoire de l’OTAN, qui pousserait les USA à aller plus loin dans la guerre en Ukraine, vers le démantèlement de la Russie évoquée il y a longtemps par Brzezinski, plus loin au moyen-orient vers l’expulsion massive des palestiniens, plus loin vers la Chine, la puissance qui met en cause la domination du dollar et la domination de USA. Le facteur de guerre principal, c’est la crise du capitalisme mondialisé provoquant la crise de la domination mondiale du dollar.

Financiarisation, militarisation, fascisation sont les caractéristiques de l’impérialisme décrites par Lénine il y a un siècle comme ’stade suprême du capitalisme’. La financiarisation n’a jamais été aussi éloignée de la production, la guerre est toujours plus nécessaire au capital financier pour s’approprier le profit et accéder aux ressources, la fascisation réapparait comme la forme politique nécessaire au capitalisme pour imposer sa domination aux peuples.

Il n’y aura pas de France des jours heureux dans un monde de guerre !

Notre projet pour la France doit être porteur d’un projet pour un autre monde, de paix et de coopération avec tous les peuples, et donc avec les peuples russes et chinois, avec les peuples d’Afrique et du Moyen-Orient... Le capitalisme mondialisé, de culture néocoloniale, ne peut imaginer les relations entre pays autrement que dans une concurrence où les plus gros s’imposent et exploitent les autres à leur seul profit. Mais, le monde de demain issu de la décolonisation politique, du développement de la Chine, du développement économique des échanges sud-sud, de la marche inexorable vers la dédollarisation, ce monde repose sur un principe de paix, d’égal accès au développement gagnant-gagnant, d’égal accès aux ressources et aux savoir-faire. 

Ce n’est pas un monde idéal, c’est un monde d’échanges capitalistes dans lequel les luttes de classes se poursuivent avec des combats pour libérer la société de l’exploitation, pour les droits sociaux, démocratiques et humains, pour la planète. C’est un monde dans lequel chaque pays pourra choisir sa voie et son rythme vers le socialisme, sans sanctions internationales ni isolement. C’est le monde dans lequel la France des jours heureux peut retrouver une place importante, une France qui relève le flambeau révolutionnaire des droits de l’homme contre la marchandisation et la concurrence.

Ce monde, le parti doit le porter avec des propositions nouvelles et audacieuses, à l’occasion de la prochaine campagne électorale pour le parlement de l’UE : 

  •  Pour construire la paix : 
    •  Proposition d’un traité international d’interdiction des porte-avions (y compris porte-hélicoptères et porte-drones) : arme la plus coûteuse, purement offensive et symbole dépassé de la domination d’une poignée de pays sur le monde
    •  Interdiction de toute forme de sanction économique ou commerciale hors du cadre de l’ONU 
    •  Engagement de la France à s’opposer à toute nouvelle extension de l’OTAN 
    •  Suppression de la ’Facilité Européenne pour la Paix’ qui est en fait un fond de financement des armes et de la guerre 
    •  Relance des négociations pour le désarmement nucléaire mondial 
  •  Pour le développement et le partenariat gagnant - gagnant sud-nord : 
    •  Création d’un fond de développement des infrastructures mondiales (transport, énergie, production) à destination des pays du Sud, en partenariat avec le projet réussi des Nouvelles Routes de la Soie (’One Belt, One Road’) doté de 100 milliards d’euros au niveau UE 
    •  Dépôt officiel de la candidature de la France aux BRICS 
    •  Négociation d’un accord de co-développement avec la République des Comores pour résoudre les causes de la situation catastrophique de Mayotte 
    • Accès gratuit pour tous les pays à tous les brevets nécessaires pour la transition climatique 

Le ventre est encore fécond !

Il est essentiel de rompre avec le discours dominant car il pousse de plus en plus clairement vers la fascisation du capitalisme. Ce ne sont pas seulement les néonazis d’Europe de l’est, pas seulement les forces d’extrême-droite en Allemagne, en Italie, au Danemark, en Espagne, en France, ce ne sont pas seulement des dirigeants populistes ultra-libéraux en Argentine ou au Paraguay, pas seulement la trumpisation de la vie occidentale, c’est tout le capitalisme mondialisé qui sait qu’il ne peut maintenir son pouvoir dans la démocratie formelle du siècle dernier, qu’il ne peut proposer de compromis garantissant le maintien des droits sociaux et le progrès à la majorité. Il a besoin de régimes autoritaires, massivement réactionnaires, il a besoin de faire éclater toute unité populaire en organisant les divisions de tout type, racistes, urbaines, générationnelles, sociétales.

Dans cette dérive vers l’extrême-droite, les communistes ont une responsabilité particulière. Ce sont eux qui ont refusé la première guerre mondiale, eux qui ont vaincu le nazisme par la victoire soviétique et leur place dans la résistance, eux qui ont montré qu’une autre société était possible, une société socialiste, qui n’est pas dirigée par la bourgeoisie, même si elle prend des formes historiques et nationales. Ils ont commencé, avec le programme des jours heureux et les combats qu’ils ont portés au sein du gouvernement en 45-46, à jeter les bases d’une future voie socialiste pour la France. Ce n’est pas un hasard si le programme du CNR a été élaboré sous l’occupation, quasiment aux heures les plus noires, c’est parce que la perspective d’une société nouvelle était nécessaire pour mobiliser les énergies de la victoire contre le fascisme.

Le choix de la paix, le refus de la guerre que notre pays prépare, sont des choix essentiels pour résister à l’extrême-droite, à la fascisation des idées, pour unir notre peuple pour la France des jours heureux ! 



Ce texte avec 800 signatures a été présenté au conseil national du PCF. Le débat a souligné l’importance d’un temps d’échange approfondi pour prendre une nouvelle résolution du conseil national pour la paix.

Nous t’invitons donc à le faire connaitre autour de toi afin de dépasser rapidement les 1000 signatures. Nous avons besoin de centaines d’ambassadeurs de la paix pour affirmer "Pas de progrès social sans paix, pas de paix sans Justice sociale, ici et partout dans le monde"

Signature du texte https://lepcf.fr/Avec-les-peuples-rassemblons-pour-la-paix-et-la-coopera...



dimanche 24 mars 2024


Réservez votre week-end du 13-14 et 15 Septembre 2024





 

 


A Lille pour les Européennes –

Léon Deffontaines galvanise le public


Dans cette grande salle du quartier du Vieux Lille, en cette fin d’après-midi du 15 mars, Fabien Roussel et Léon Deffontaines font les cent pas.

 

Le rendez-vous avec le public est prévu pour 19h30. Mais d’ici là, le secrétaire national du PCF et la tête de liste du Parti pour les élections européennes s’apprêtent pour une conférence de presse.

 

Mais les journalistes locaux ne l’entendent pas de cette oreille. Ils veulent le jeune candidat pour eux tout seul : interview les yeux dans les yeux pour La Voix du Nord, direct au JT de 19 h pour France 3.

 

Qu’à cela ne tienne. La conférence de presse est annulée. C’est que la presse semble toujours intriguée par ce jeune candidat amiénois, ex-secrétaire général du MJCF et porte-parole de Fabien Roussel lors de sa course à l’Élysée en 2022.

 

Précisément, les deux hommes vont avoir l’occasion de montrer leur complicité face à un public qui va assurer une salle comble et qui est venu avec de nombreuses questions.

D’emblée, la secrétaire de la fédération du Nord, Karine Trottein, dans le rôle de cheffe d’orchestre de la soirée, promet : « Pas de longs discours, mais des échanges et des partages avec la salle ».

 

Avant ces échanges, les colistiers qui entourent la tête de liste présentent le sens de leur engagement. Héloïse Dhalluin, agent SNCF, membre du CSE de Fret SNCF et conseillère régionale, tacle le néolibéralisme qui casse le transport public et insiste sur la nécessité d’un véritable service public pour les voyageurs.

Eddie Jacquemart, conseiller municipal de Lille et président de la Confédération nationale du logement (CNL), décrit son combat pour le logement social.

Les participants applaudiront aussi Manon Ovion, la syndicaliste qui a mené les 83 jours de grève de l’entreprise nordiste Vert Baudet l’an dernier et qui plaide pour une hausse du Smic qui « entraînera la hausse de l’ensemble des salaires ».

 

Le parlementaire européen sortant, Emmanuel Maurel (Gauche républicaine et socialiste), cite Lula pour défendre une « gauche de tous les jours de la vie ».

Samia Jaber, conseillère départementale de Belfort et colistière, s’écrie contre le projet libéral de Bruxelles, le déclassement, les délocalisations industrielles, la guerre...

 

À leur suite, Fabien Roussel et Léon Deffontaines n’ont pas de mal à déclencher des tonnerres d’applaudissements.

Ce dernier précise encore la composition de la liste qu’il mène : un tiers d’élus communistes engagés sur leur territoire, un tiers de responsables d’autres partis politiques de gauche, un tiers de responsables syndicaux représentant le monde du travail.

Dans une ambiance euphorique, le secrétaire national lui donne l’accolade : ce jour est celui de l’anniversaire de Léon Deffontaines (28 ans), c’est aussi celui du programme du Conseil national de la Résistance, les Jours heureux.

 

Le candidat développe sur ce thème. Il n’oublie pas que cette région du nord, les Hauts-de-France, a voté contre le traité européen de 2005 et a été trompée comme tous les électeurs.

 

La remise en cause des traités est largement évoquée avec le public.

La guerre également (en Ukraine et en Palestine) et l’escalade d’Emmanuel Macron.

 

Les questions fusent des rangs très serrés. Le « fabriqué en France », la souveraineté, les transports publics, les personnes en situation de handicap, la sortie de l’Otan...

Et la guerre encore. « Nous ne sommes pas des pacifistes béats », défend Léon Deffontaines, « mais il est hors de question de devenir cobelligérants ».

 

Dans le public, on perçoit quelques dissonances, notamment sur le positionnement du parti communiste russe sur l’engagement en Ukraine.

 

La soirée est revigorante et se poursuit au-delà des deux heures d’échanges.

Ce soir, la liste menée par Deffontaines met des étoiles dans les yeux pour « reprendre la main en France et en Europe ».

 

Philippe Allienne


 








Ces entreprises françaises complices de Netanyahou

 

Alors que les crimes de l’armée israélienne à Gaza ressemblent de plus en plus à un génocide, 

la timidité de la France est de plus en plus insupportable. 


Au-delà de l’inaction diplomatique, le soutien économique à Israël est un scandale.


Les premières concernées sont les banques françaises. 


À hauteur de plus de 22 milliards de dollars, la BNP Paribas est tout simplement 

la banque d’Europe qui investit le plus dans les colonies israéliennes. 


La Société générale et le Crédit agricole ne sont pas en reste, en investissant chacune 

plus de 10 milliards de dollars. 


AXA de son côté en investit 1 milliard, en passant par trois banques israéliennes 

directement citées dans la base de données de l’ONU sur les entreprises complices 

de la colonisation (Bank Leumi, Bank Mizrahi-Tefahot et Discount Bank).


Carrefour, en lien avec des entreprises israéliennes, a ouvert plus de 150 magasins, 

dont une grande partie dans des territoires palestiniens occupés. 


Le scandale du tramway de Jérusalem est toujours lui aussi d’actualité, 

où 3 entreprises françaises, dont Alstom, ont été impliquées dans sa construction. 

Celui-ci traverse pourtant illégalement des territoires palestiniens.


Cet investissement économique français en Israël, c’est un chèque en blanc 

au gouvernement de Netanyahou. 


Le signal envoyé est délétère : si la France fait du business avec Israël, 

c’est qu’Israël est un État tout à fait fréquentable. 


Une autre politique économique et diplomatique est non seulement possible, mais nécessaire. 


Fin du soutien économique direct, fin des investissements privés français dans les colonies israéliennes, sinon les pouvoirs publics doivent mettre des sanctions sur la table.


De nombreuses voix se font entendre sur ce sujet. 


Les Françaises et les Français sont prêts à ce que la France porte une voix de paix avec force, 

en essayant d’entraîner ses partenaires européens. 

Il faut maintenant passer aux actes, sinon rien ne les arrêtera. 


Assan Lakehoul

secrétaire général du MJCF




 

 
« Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à 
l’humanité, nous apercevons encore mieux que la paix 
est le seul combat qui vaille d’être mené.
Ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter
des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir 
définitivement entre l’enfer et la raison » 

Albert Camus

Coup de pistolet sur le CETA

Un puissant coup de pistolet vient de retentir dans le ciel 
gouvernemental et européen. Un de plus ! 
À l’initiative des sénateurs communistes et particulièrement 
de Fabien Gay (par ailleurs directeur et président du 
groupe L’Humanité) le traité de libre-échange 
avec le Canada (accord économique et commercial global 
(AEGC/CETA) a été largement rejeté, alors qu’il n’avait 
été approuvé que par une courte majorité par l’Assemblée 
nationale le 23 juillet 2019 quant à l’époque la macronie 
y disposait d’une majorité absolue.

Les petites mesquineries journalistico-politiciennes 
déployées depuis deux jours pour dénoncer une 
prétendue alliance entre les communistes et 
les républicains ne servent 
qu’à occulter les graves enjeux qui se cachent derrière 
ce traité, préfiguration d’un traité transatlantique 
plus global.

D’abord, lors du vote au parlement européen le
15 février 2017, une majorité des parlementaires
européensfrançais avait rejeté ce texte. 
Seize d’entre eux seulement sur soixante-quatorze 
avaient voté pour ce traité. 
Au sein de l’hémicycle européen, la France apparaissait 
donc déjà la plus hostile à l’accord avec le Canada. 
Et, la plupart des députés Républicains comme ceux 
du Modem se sont abstenus ou ont voté contre, 
manifestant ainsi leur désaccord.

Il n’y a donc ici aucune connivence mais une discussion 
et des votes pour ou contre l’intérêt général. 
Car ce traité est une machine de guerre contre 
les travailleurs des villes et des champs. 
Mais aussi contre les élus locaux car il ouvre les 
« marchés publics « à la concurrence 
internationale contre l’emploi local et la souveraineté 
des élus communaux, départementaux et régionaux.

Car de quoi s’agit-il exactement ?

D’un traité de 2344 pages, difficile d’accès 
rédigé pour :
- Diminuer les droits de douanes jusqu’à les supprimer 
sur les produits et les services afin de faire de l’union 
européenne « un marché ouvert ou la concurrence 
est libre ». Autrement dit, insérer toujours plus 
les économies européennes et canadiennes dans 
la mondialisation capitaliste. 

Les chapitres 17 et 18 reprennent mot pour mot les 
termes du traité européen de Lisbonne ; 
« les parties admettent l’importance 
d’une concurrence libre et non faussée » proscrivant 
« les comportements anticoncurrentiels susceptibles 
de fausser le bon fonctionnement du marché et 
de réduire les avantages découlant de la libéralisation 
des échanges ». 

Bref, il faut accélérer la mondialisation 
capitaliste qui fait tant de mal !
- Affaiblir ou annuler toutes les règles et les normes qui 
freinent indirectement le commerce soit les 
«barrières non-tarifaires ». C’est la disparition 
progressive des normes sanitaires et sociales 
contre l’alimentation de qualité et les droits du travail. 

Au Canada on nourrit les bovins avec des farines 
animales et on peut les doper aux antibiotiques. 
Le chapitre ‘ du texte enjoint les États à éliminer 
les différences de règlementations et de lois afin y est-il 
écrit « d’améliorer la compétitivité et l’efficacité de 
l’industrie ».
Il existe bien une interdiction 
d’importer de la viande traitée aux antibiotiques 
adoptée en 2019 mais elle n’est en rien appliquée.

-Un tribunal spécial dit « Investment Court System » 
(ICS) est créé pour traiter les plaintes des 
multinationales qui se plaindraient des législations 
nationales qui freineraient le dit commerce. 
De tels tribunaux existent déjà. 

Ce sont des tribunaux privés avec des magistrats et 
des avocats d’affaires des plus grands cabinets 
anglo-saxons dont l’appétence pour l’intérêt général 
est plus que modéré. 

Dans ces tribunaux on est interchangeables. 
Un jour on peut être avocat pour une firme, 
le lendemain le magistrat qui rend une sentence. 
Le but est toujours d’attaquer 
les législations sociales et environnementales
des États.

Le pauvre ministre du commerce extérieur s’emmêle 
les pinceaux en nous abreuvant de chiffres qui ne 
veulent rien dire tout en nous faisant croire qu’il 
défend « la souveraineté ». 
Au vrai, si ce sont des tribunaux spéciaux qui font 
la jurisprudence contre les États, ils détruisent leurs 
lois souveraines.

En 2017, le gouvernement avait mandaté des experts afin 
d’évaluer les impacts environnementaux et 
principalement climatique de cet accord. 
Leur rapport était défavorable. 

Le pouvoir s’est empressé de le ranger au fond d’un 
tiroir qu’aucun journaliste n’a ouvert depuis lors. 
L’accord ne comprend aucun engagement net pour 
le climat. 
Il est depuis avéré que l’augmentation des échanges 
commerciaux a de sérieux impact sur les émissions
de gaz à effet de serre. Là encore, on assiste au 
double discours du pouvoir et des institutions 
européennes. 
Il est avéré que les importations européennes 
de pétroles issus de sables bitumineux, de minerais
et d’engrais ont augmenté sérieusement.

Un traité dit « Mixte »
Le conseil européen a été contraint par la cour de justice 
européenne de demander l’approbation des parlements 
nationaux pour la mise en œuvre de ce traité. Il en effet 
considéré comme un accord dit « mixte » c’est-à-dire 
comportant un volet de « politique commerciale 
commune » 
(au sens du traité européen article 207) mais aussi 
des dispositions relevant de la compétence partagées 
avec les États membres.

C’est le cas des investissements étrangers (autres que 
les investissements directs) qui sont un « volet dit 
extérieur de la libre circulation des capitaux » et 
ne relèvent donc pas de la politique commerciale. 

L’autre question qu’a soulevée la cour est la mise en 
place des tribunaux privés spéciaux visant aux 
règlements des différends entre États et multinationales. 

En effet, la cour considère que ces tribunaux 
permettraient de soustraire les différends 
« multinationales-États » de la compétence des tribunaux 
publics des États membres. 
Ces tribunaux « ne sauraient… être instauré sans 
le consentement des États membres » selon l’arrêt 
de la cour du 16 mai 2017. Elle ajoute qu’en ce qui 
concerne les investissements étrangers autre que direct, 
cet accord « ne saurait être approuvé par l’union seule ». 

Elle suggère ainsi nettement qu’il s’agit d’un 
« accord mixte qui doit être soumis aux États et à leur 
parlement et recevoir leur approbation. 
(Voir aussi dans mon livre « le traité avec le Canada 
mis à nu » le chapitre intitulé « Contraire au 
droit européen »).

La cour des investisseurs est contraire à l’autonomie 
juridique de l’Union européenne. De plus, elle entraîne 
des discriminations interdites par la charte des droits 
fondamentaux de l’Union européenne. 

Contrairement aux tribunaux nationaux, les tribunaux 
d’arbitrage privés ne respectent pas la primauté du droit 
européen. Ils ne sont pas non plus tenus, en cas de litige, 
de renvoyer leur jugement devant la cour de justice 
européenne. On voit ici le peu de valeurs des discours 
sur la « souveraineté européenne » dès lors qu’il s’agit 
des intérêts du grand capital international !

Il est manifeste qu’en appliquant cet accord 
« provisoirement » sans l’accord des parlements 
nationaux, les institutions européennes, agissent au 
nom de ce même grand capital international. 
Ils ne peuvent le faire qu’en bafouant la démocratie.

Le gouvernement qui a refusé de le déférer devant les 
deux chambres a encore aggravé le déni de démocratie. 
Il a fallu toute l’énergie et la détermination, l’opiniâtreté 
et le sens politique de Fabien Gay au nom du 
groupe communiste pour déterrer le CETA et obliger à 
un débat et à un vote. Le pouvoir aurait bien tort de 
ne pas en tenir compte.

Ne nous faisons aucune illusion. 

Les travailleurs européens comme canadiens doivent 
prendre appui sur ce vote pour poursuivre l’action 
jusqu’à la suspension de ce traité qui a pour seul objectif 
leur mise en concurrence, la destruction de leurs droits 
sociaux, tout en aggravant la crise climatique et 
en précarisant la sécurité sanitaire de la nourriture.

Une nouvelle opportunité va s’offrir aux associations 
et aux syndicats et au mouvement social et 
environnemental le 30 mai prochain avec l’initiative 
parlementaire communiste annoncée par 
André Chassaigne, pour un débat et un vote 
à l’Assemblée nationale. 

D’ici là l’action doit reprendre de la vigueur alors 
que 10 états membres n’ont pas encore ratifié ce traité. 
Un pistolet à deux coups est toujours plus efficace !
  
Voir aussi mon livre « le traité avec la Canada mis à nu »





 

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